Décodage émotionnel : Endométriose - Adénomyose : une question de place et de sécurité dans le foyer ?

Le biodécodage, ou décodage biologique, est une pratique qui fait le lien entre les symptômes et les conflits émotionnels qui sont à leur origine.

Elle est fondée sur l'idée que les symptômes physiques ou psychiques ont un sens et expriment des besoins émotionnels insatisfaits.

Pour comprendre le message qu'exprime le corps, le biodécodage s'appuie sur le symptôme et la fonction de la partie du corps qui est concernée par celui-ci.

Cette méthode est innovante, puissante et originale car, pour soulager maux car elle fait, avant tout, confiance au corps qui ne ment pas, plutôt qu'au mental qui interprète ce qui se passe en fonction de son histoire et ses croyances.

Cette pratique est complémentaire à la médecine conventionnelle qui est la seule habilitée à établir un diagnostic et à prescrire un traitement médical.

L'intention du biodécodage est de comprendre le sens des symptômes, les besoins qu'ils expriment et de faciliter, par ses techniques qui lui sont propres, le changement pour permettre un retour au mieux-être physique et psychique.

L'endométriose est une maladie chronique provoquant des douleurs aigues au moment des règles, des rapports sexuels et lors du passage aux toilettes.

Ces douleurs peuvent provoquer des ballonnements, de la fatigue, des nausées, des migraines et même générer un état dépressif, des angoisses et de l'infertilité.

L'endométriose est due à une migration d'une partie de l'endomètre qui se développe en dehors de l'utérus. Il peut atteindre des organes comme les  ovaires, la vessie, le colon, le sacrum, les poumons. 

C'est cette migration qui provoque ces douleurs aigues.

Cette maladie chronique atteint 10 % de la population féminine en Franc. 

Elle est souvent diagnostiquée tardivement.

L'endomètre est une muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. L'utérus est l'endroit, le lieu dans lequel se déroule la grossesse.

L'endomètre a pour fonction biologique d'accueillir l'ovule fécondé et de protéger l'embryon tout au long de la grossesse.

En l'absence de grossesse, l'endomètre se désagrège chaque mois et provoque le saignement des règles.

Ce processus se répète chaque mois dans l'hypothèse qu'un ovule soit fécondé. Il est ainsi prêt pour l'accueillir. 

Avec ses symptômes, l'endométriose cherche à exprimer un ressenti émotionnel non résolu qui varie selon les symptômes, la personne et son vécu personnel et familial qui peut se traduire ainsi :

Dans mon foyer, je ressens que :

• il n'y a pas ou pas assez de place pour moi
• je ne suis pas à ma place d'enfant
• je ne parviens pas à être en lien avec ma mère
• je me sens en insécurité
• je ne suis pas protégée
• on m'impose des règles que je ne comprends pas et/pu n'accepte pas
• on m'impose des règles douloureuses

L'enfant tente de s'adapter à son foyer sans y parvenir. Il y a un ressenti émotionnel douloureux qui ne se solutionne pas et cela crée un stress.

Lorsqu'il y a un stress, quelle soit son origine, le cerveau en reçoit l'information et le solutionne avec le corps quand il n'y a pas de solution extérieure.

C'est une solution d'adaptation temporaire virtuelle pour éviter quelque chose de pire.

L'intention est de préserver la survie.

Le corps exprime le besoin insatisfait de changer de lieu d'accueil pour se sentir à sa place, avoir de l'espace, se sentir en sécurité...

Dans ce type de pathologie, on trouve très souvent des mémoires transgénérationnelles d'enfants abandonnés, placés hors de leur foyer d'origine pour des raisons de survie.

Les raisons peuvent être multiples : manque d'argent, mort de 'un ou des deux parents, immigration, guerre, ...

L'impact des mémoires transgénérationnelles sur les descendants n'est plus à démontrer. L'épigénétique a mis en évidence que, génétiquement, nous n'héritons pas seulement des caractéristiques physiques de nos ancêtres. Ceux-ci nous transmettent leurs émotions, leurs croyances qui influencent nos comportements.

On peut imaginer que lorsqu'un enfant a dû être abandonné, placé ailleurs pour survivre, cela a eu un impact émotionnel sur l'enfant et la famille.

Karine (prénom changé pour conserver l'anonymat) est une femme  de 42 ans qui est venue me consulter pour une endométriose dépistée tardivement lui provoquant de fortes douleurs au moment des règles.

Ces fortes douleurs étaient localisées au niveau du bas ventre, des jambes et s'accompagnaient de migraines.

Après avoir interrogé Karine sur les chocs émotionnels qu'elle a vécu en rapport  avec ce qu'exprime symboliquement l'endométriose, il s'st avéré que Karine a vécu un très gros choc émotionnel un certain 24 décembre 1999.

Elle me raconta qu'elle venait de rentrer de la maternité ce jour-là avec sa petite fille.

Avant l'accouchement, Karine avait pris soin de lui préparer, comme elle le dit, un joli nid douillet pour l'accueillir à la sortie de la maternité dans son appartement.

Ce jour-là, elle est rentrée avec son bébé à son appartement mais rien ne s'est passé comme prévu, comme elle l'avait imaginé.

Alors qu'elle s'apprêtait à fêter Noël avec sa fille dans son appartement, l'immeuble a dû être évacué en urgence. 

 Une grue s’était effondrée sur l’immeuble alimenté par le gaz. C’était comme un tremblement de terre disait Karine. La police est arrivée en sommant à tous les habitants de l'immeuble d’évacuer immédiatement, sans prendre d’affaires.

Karine s'est alors retrouvée dans un camion de police avec une policière qui paniquait en criant que l’immeuble allait exploser. Dans sa panique, elle ne faisait pas attention à Karine qi était installée à l’arrière du camion avec son bébé dans les bras, sans affaires, sans biberon.

En entendant la policière crier, Karine a senti que l'immeuble allait exploser et qu'elle ne pourrait plus jamais retourner avec son enfant dans son joli nid douillet.

Elle a passé Noël chez sa mère. Il a fallu se procurer le nécessaire pour l'enfant. Noël a été gâché ! 

Finalement, Karine a pu réintégré son appartement le lendemain alors qu'aucune explosion ne s'était produite mais le mal était fait. L'émotion s'était cristallisée en elle.

De cette expérience, elle avait gardé un très grand stress en elle : que cela se reproduise à nouveau.

Dans l'histoire familiale de Karine, il y avait aussi des mémoires transgénérationnelles : sa grand-mère maternelle avait été placée, dans son enfance, hors de son foyer pour survivre. A l'époque, il arrivait parfois qu'on se sépare d'un enfant faute de moyens pour l'élever en pensant qu'il aurait un meilleur avenir ailleurs.

Après quelques séances de décodage biologique, les émotions liées à cet événement ont été libérées et transformées. Karine a retrouvé l'apaisement et ses douleurs ont disparu.

Il s'agit de l'histoire de Karine. Si vous souffrez d'endométriose, la vôtre sera différente mais il sera sans doute question d'un enfant qui n'était pas à sa véritable place.

L'utilité du biodécodage est de comprendre le sens du symptôme, d’écouter le besoin qu’il exprime et de le solutionner au moyen d'"outils" thérapeutiques favorisant le changement.

Pour parvenir à cet objectif, plusieurs techniques peuvent être utilisées :

• La prise de conscience du sens du symptôme et de son origine émotionnelle
• La libération émotionnelle par l’expression des ressentis,
• Des protocoles spécifiques au biodécodage,
• L’hypnose,
• L’approche transgénérationnelle.